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      est le signe de l’esprit.

C'est également celui de son ouverture. Si cette session du festival Nuit d’Hiver lui est en grande partie dédiée, c’est qu’il offre une place de choix à de jeunes musiciens qui ont pour projet la défense des rêves que nous avons eus.

Leur musique, par capillarité, contamine généreusement peu à peu les espaces de liberté qui restent à conquérir. Elle consolide les ouvertures et affine les rapports entre les différents acteurs du son, sans considération discriminatoire d'âge, de génération ou autre subterfuge temporel. Elle oeuvre obstinément à ce que tous ceux qui empêchent de rêver perdent le sommeil.


De Oh! Tiger Mountain à Famoudou Don Moyé, en passant par la nouvelle composition italienne, des tentations extra européennes de Patrick Portella aux ballades dans les Rocheuses en compagnie de Paul Elwood, nous sommes avec cette 9ème édition dans la texture même du son, hors des limites de territoires artificiellement dessinées afin de favoriser, autant que possible, les connexions improbables.


Élargissement de la palette, extension de la planète, par ces temps de replis sur soi, de la mise sous scellés de l'art, de la négation des musiques à l’exclusion de celle défendue par les lois du marché, il est urgent de mettre des cognées dans les brèches creusées à la force du plaisir de jouer, comme célébration de l'acte sonore. »


Jean-Marc Montera

NUIT D’HIVER #9

PSYCHÉ IDYLLIQUES

FESTIVAL